ART. Le Collectif d'en face est plein de talent, mais n'a pas assez d'argent pour aller au bout de ses ambitions.
Sergine Gallenne (à gauche) et trois artistes du collectif
Faire partie d'une association artistique, c'est bien. Mais sans subventions, difficile de se faire entendre. Le Collectif d'en face, composé de onze membres dont neuf artistes - les autres font partie du bureau - a certes de l'ambition mais pas un sou dans les poches. « Nous voulons organiser en septembre une vente d'œuvres des artistes du groupe et d'autres artistes rouennais, explique Sergine Gallenne, présidente du collectif. Mais pour cela, nous avons besoin d'un local ». Et ils ne sont pas difficiles : « Nous sommes prêts à restaurer un lieu à l'abandon, et en échange, le propriétaire nous laisse faire la vente », insiste-t-elle. Le but de cette vente ? avoir assez d'argent - environ 1 000 € - pour éditer un livre, Tendance au devenir débile, fait par Charles Duédal et Damien Léon, deux artistes du groupe. « Une bande dessinée humoristique qui regroupe certains de leurs dessins », décrit-elle.
A la recherche d'un local
Leur autre objectif est d'avoir, par la suite, un local définitif, pour pouvoir exposer librement. Depuis 2007, date de la création du collectif, ils ont fait cinq expositions. Toutes gratuites. « Tenue correcte exigée », « Stylo bille », « Zootrope », « Collectif 76 », et le dernier en date, « Art purée », avec comme thème assez décalé : la pomme de terre.
Si le collectif trouve les fonds nécessaires, la date de sortie du livre est prévue pour le mois d'octobre, et une soirée à l'Almendra est programmée le 23 octobre pour présenter la bande dessinée, avec en prime une exposition et un concert de l'amicale dijonnaise.
Célia Brochet
Paris Normandie, le samedi 25 juillet 2009
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